Week-end du Cinéma Palestinien du 23 au 26 mai 2025 au cinéma L’Astrée à Chambéry.
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Voici la programmation du temps fort consacré au cinéma palestinien au cinéma l’Astrée à Chambéry, édition 2025, En partenariat avec ERAP (Échanges Rhône-Alpes Auvergne Palestine) et l’AFPS (Association France Palestine Solidarité).
Cinq films, cinq séances, du 23 au 26 mai 2025
Avec l’avant-première du film Put Your Soul on Your Hand and Walk de Sepideh Farsi, sélectionné à Cannes dans la section parallèle ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion). Et également la reprogrammation de No Other Land, lauréat de l’Oscar du Meilleur film documentaire, et trois autres œuvres à découvrir : The Teacher, Songe et From Ground Zero.
PROGRAMMATION
(Tous les films sont présentés en VOSTFR)
Une sélection de 5 films :
Un film de Rashid Masharawi avec Ashraf Barhom, Aseel Abu Ayyash, Emilia Al Massou…
Sami, 12 ans, est obnubilé par la recherche de son insaisissable pigeon voyageur à travers les territoires palestiniens. Persuadé que l’oiseau est retourné sur son lieu d’origine, Sami entame un périple le conduisant de son camp de réfugiés près du mur de séparation jusqu’à Haïfa. Chemin faisant, il convainc son oncle et sa cousine de l’accompagner, passe la ligne « verte », entre à Jérusalem et rencontre d’autres Palestiniens.
Peu importe le pigeon finalement, ce voyage apporte espoir et assurance, que l’envol du pigeon symbolise.
« Un road-movie tendre et mélancolique. » par Samuel Gleyze-Esteban, L’Humanité.
Un film de Farah Nabulsi avec Imogen Poots, Stanley Townsend, Saleh Bakri…
En Cisjordanie, Basem cherche à concilier son travail d’enseignant avec son engagement dans la résistance politique, ainsi qu’avec les prémices d’une relation amoureuse avec Lisa, une collègue britannique. Dans la complexité de la vie dans les territoires occupés, Basem mène ces luttes en devenant une nouvelle figure paternelle pour les jeunes Adam et Yacoub, tout en traversant un deuil personnel. En parallèle, un couple d’Américains se bat pour vrécupérer leur fils kidnappé par un groupe de résistance palestinienne.
Inspiré de faits réels, le film montre les dévastatrices inégalités entre les Palestiniens et les colons israéliens, gangrenant la vie du territoire.
Un film de Basel Adra, Hamdan Ballal et Yuval Abraham
Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour. Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.
« Un documentaire puissant, et malin, sur la rencontre entre un militant palestinien et un journaliste israelien, sur fond de combat pour le maintien de la région du Masafer Yatta. » par Arthur Cios, Konbini.
Un film de Sepideh Farsi
« Put your soul on your hand and walk est ma réponse en tant que cinéaste, aux massacres en cours des Palestiniens. Un miracle a eu lieu lorsque j’ai rencontré Fatem Hassona. Elle m’a prêté ses yeux pour voir Gaza où elle résistait en docu- mentant la guerre, et moi, je suis devenue un lien entre elle et le reste du monde, depuis sa « prison de Gaza » comme elle le disait. Nous avons maintenu cette ligne de vie pendant plus de 200 jours. Les bouts de pixels et sons que l’on a échangés sont devenu le film que vous voyez », Sepideh Farsi.
L’assassinat de Fatem le 16 avril 2025 suite à une attaque israélienne sur sa maison en change à jamais le sens.
Un film collectif par 22 Artistes de Gaza, projet coordonné par Rashid Masharawi
Le projet From Ground Zéro, initié par le réalisateur Rashid Masharawi, vise à préserver la mémoire des Gazaouis à travers 22 court-métrages. Lancé durant la guerre après le 7 octobre 2023, il valorise la créativité en dépit du chaos, en donnant voix aux artistes de Gaza et en multipliant les points de vue et les genres.
« Cette œuvre puissante et riche est un témoignage précieux, pour ne pas oublier, pour ne pas effacer la vie de civils réduits à des nombres de déplacés ou de morts. » par Océane Cachat, Abus de Ciné.
